1993-1997 Ecole Emile Cohl 232 rue Paul Bert LYON 3 Etablissement privé d’enseignement superieur en arts graphiques reconnu par l’etat. Apprentissage des techniques du dessin et de la couleur: infographie, dessin anime, illustration, bande dessinee, modelage … Quatre années inoubliables passées à apprendre l’essentiel auprès de professionnels. Je souhaite à tous ceux qui veulent dessiner d’avoir un jour la chance qui m’a été donnée de rentrer dans cette école et je remercie au passage mes parents qui malgré les sacrifices auquels ils ont dû consentir m’ont toujours soutenu et permis d’accomplir ce rêve. La devise de cette école c’est : « Le talent ça s’apprend ». C’est ma foi bien vrai. Je me souviendrai toujours de l’entretien d’admission en présence du directeur Mr RIVIERE. Je m’y étais rendu avec sous le bras des dessins commandés par l’école sous forme d’exercices afin d’évaluer notre niveau et que je n’avais bien sûr pas oublié de completer de quelques oeuvres plus personnelles. J’y allais donc confiant du don exeptionnel que j’étais persuadé avoir en ma possession et dont mon entourage ne m’avais jamais dementi. Une fois sur place, nous fûmes reçus mes parents et moi de la manière la plus courtoise par Mr le directeur. J’étais loin de me douter à cet instant de la façon dont allait se derouler l’entretien. Lorsqu’il commenca l’examen des travaux produits durant l’été le visage du directeur se fit soudain plus grave. J’attendais impassible mais de plus en plus inquiet au fond de moi le verdict qui allait en découler tandis que defilaient les unes apres les autres les planches que j’avais mis tant de soins à réaliser. Il ne s’attarda pas d’avantage sur mes chez -d’oeuvres et lacha simplement: « Il va y avoir du boulot! » Il me fut par consequent proposé d’entrer en année préparatoire et ne regrettais pas cette decision car c’est durant cette dernière que j’ai le plus appris. Cette petite anecdote pour dire que le talent nest rien sans travail. Travailler c’est éduquer l’oeil de sorte à ce qu’il ordonne à la main; former son esprit à la curiosité afin de savoir d’où l’on vient et pouvoir s’ouvrir à tous les possibles.
1997-2002 Après une « formation » militaire de 10 mois et services rendus à la nation auprès du dernier régiment de transmissions établit en Allemagne à Raastad, belle ville frontalière connue pour ses bars interdits aux chiens et aux militaires français, ses drapeaux sudistes plantés dans les jardins et sa fameuse bière au coca ; retour en France dans ma commune natale de Roanne.Grâce à mon ami et fabuleux illustrateur Franck Perrot, j’effectue quelques illustrations pour les Éditions OVALES. Incroyable challenge pour moi à l’époque car la réalisation des couvertures de livres éditées par cette association devait souvent être réalisée en un temps très court, 2 à 3 jours en moyenne. Pour l’incorrigible perfectionniste que je suis cela me parut au départ inconcevable de m’aventurer dans un tel projet. Bien qu’étant objectivement conscient du manque de professionnalisme et des imperfections des illustrations délivrées, je dois avouer que pendant plusieurs années j’ai toujours rendu mes travaux dans les délais impartis. Formidable expérience dont je garde un très bon souvenir. Cela m’a prouvé que ce qui fait la qualité d’une image n’est pas forcément le temps qui a été dépensé à la produire. Par conséquent, j’ai dû alors repenser sous un autre angle le travail d’illustrateur et m’obliger à des compromis voir à envisager des solutions auxquelles je n’aurais jamais pensé si je n’avais été contraint à me plier à ce type d’exigence.
1999-2012 Exposition de peinture en compagnie de jeunes artistes de la région au théâtre de Roanne suite à la rencontre d’un type exceptionnel, Michel François (que je remercie au passage) en l’honneur des 20 vingt ans de La Mission Locale du Roannais. Conception de l’affiche à cette occasion. À nouveau création d’une affiche en faveur de la conférence sur l’illettrisme organisée a l’IUT de Roanne. Peu après, Rencontre avec Cristian Chavassieux, graphiste alors à la Mairie de Roanne et qui depuis multiplie les casquettes avec talent de scénariste, écrivain, metteur en scène, … Étant lui- même auteur de bandes dessinées à cette époque, en compagnie de Franck Guigue un passionné lui aussi, ils fondent l’association Icon et Imago. S’ensuit la publication d’un fanzine réalisé par divers auteurs régionaux dont certains verront leurs œuvres publiées. Ce fut une nouvelle fois pour moi l’occasion de rencontrer des personnalités riches et intéressantes. Je n’ai malheureusement produit, avant que la réalité économique ne me rattrape, que très peu de travaux durant cette période, si ce n’est la couverture du premier numéro d’ONABOK (le fanzine précité) et les quelques planches d’une BD qui se voulait ambitieuse mais n’a jamais abouti. Lors d’une participation de notre équipe au formidable événement qu’était le festival de la SF de Roanne, je réalisais un travail, disons un peu spécial, à la fois hommage aux films de genre des années 50-60 et psychanalyse personnelle sur les rapports hommes-femmes. Finalement, cette route tortueuse m’ a amené à réaliser en 2006 puis 2011 mes plus belles œuvres : mes deux enfants chéris. Spécial thank’s to my little blue bird.